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L'éjaculation féminine (suite)

L'actualité du 3 avril 2009

Nombreuses sont celles qui désirent atteindre ce sommet du plaisir féminin, voici quelques conseils et techniques pour y parvenir...

Un bon état d'esprit

Pour aborder l’éjaculation féminine, il est important que vous vous sentiez prête et que soyez dans un état d’esprit approprié. Il faut comprendre qu’il y a des femmes qui éjaculeront plus rapidement que d’autres, à partir du moment où elles connaitront son existence.

Pour la plupart, le point G a juste besoin d’être réveillé, cela peut prendre un peu de temps. Ne soyez donc pas frustrée si cela n’arrive pas dés le premier essai. Il y a des femmes qui essayent depuis très longtemps et qui n’y arrivent toujours pas. Cela est tout simplement du au fait qu’elles pensent trop au fait qu’il faut que cela marche, résultat, elles sont tendues, et l’éjaculation ne viendra pas… Connaitre et prendre conscience des sensations de son corps est essentiel pour éjaculer.

Pour y arriver, il est important que vous soyez convaincue que cela peut arriver. Car tenter sans vraiment y croire ne sert à rien. Il faut prendre conscience de l’existence du Point G et surtout que TOUTES les femmes peuvent éjaculer !

Le cycle menstruel

L'éjaculation est plus facile à certains moments de votre cycle menstruel. Pour essayer, sélectionnez la bonne période. Elle est facilitée pendant les douze jours précédant vos règles, et pendant celles-ci. Si elles viennent tout juste de s'achever il est moins évident d'éjaculer.

Durant une grossesse, l'éjaculation peut être plus facile que d'habitude et bien sûr, non dangereuse. Au début de la ménopause, votre cycle étant irrégulier, il est dur de certifier qu'il s'agit de la bonne période. Cependant si vos règles se sont arrêtées définitivement, vous pouvez essayer aussi librement que vous le souhaitez.

Certains moyens de contraceptions peuvent également vous empêcher d'éjaculer, comme le diaphragme qui effectue une pression sur le canal de l'urètre et peut ainsi gêner la sortie de l'éjaculat.

Importance de vos muscles Pubo-coccygiens (PC)


Dans l'expérience de l'éjaculation, le mental compte beaucoup mais aussi le physique, plus précisément la force de vos muscles pelviens. Ils sont souvent trop tendus ou trop mous, alors qu'ils ont besoin d'être forts et toniques. D'autant que ces muscles n'aident pas seulement pour obtenir une éjaculation féminine, mais aussi à mieux ressentir les mouvements procurés par le sexe de votre partenaire lors du coït. De plus, d'un point de vue médical, une bonne musculation peut aider à prévenir contre les infections urinaires...

Tests de la force et souplesse de vos muscles

La meilleure façon de vérifier l'état de vos muscles, est encore d'aller voir un professionnel qui pourra vous indiquer quels exercices sont à exécuter en fonction de leur état. Cependant voici des tests très faciles à exécuter chez soi. Vous pouvez commencer par le simple mais efficace "stop-pipi". Il s'agit d'arriver à stopper net l'écoulement de votre urine. Si vous avez des difficultés à interrompre le jet et que quelques gouttes s'échappent, c'est qu'il y a beaucoup de travail de rééducation, mais si le jet est arrêté net, c'est plutôt bon signe. Il est important de savoir que ce test n'est qu'une évaluation et non un exercice d'entretien. Ne l'exécutez pas à outrance, où il pourrait provoquer des désordres urinaires gênants.

Pour tester la souplesse de vos muscles, insérez votre doigt jusqu'à la première phalange dans l'ouverture de votre vagin. Essayez de le presser à l'aide de vos muscles.

Si votre doigt s'insère facilement mais que vous ne parvenez pas à l'envelopper, c'est que vos muscles sont trop lâches. Si l'ouverture vaginale semble très serrée, à tel point qu'il est difficile de rentrer un doigt, vos muscles sont trop tendus. Il faut que votre vagin puisse envelopper votre doigt et que vous puissiez appuyer sur celui-ci avec les parois grâce à des mouvements de contraction et décontraction.

Il est également possible de tester votre capacité à les faire bouger en vous installant allongée devant un miroir, et effectuer ce même mouvement de contraction, sans le doigt cette fois ci, et d'observer les réactions de votre vagin. Vous devez normalement pouvoir visualiser de petits mouvements, à l'image d'une respiration. Si vous n'y arrivez pas, c'est que vous n'arrivez pas à contracter vos muscles et donc que vous ne les contrôlez pas.

Leur force réside dans une bande musculaire située en profondeur dans le vagin. Allongez vous sur le dos en étant appuyée sur un avant bras, et repliez le genou opposé. Lubrifiez votre index et insérez-le à hauteur de la troisième phalange. Les muscles se trouvent juste au dessus des os pelviens. Pour mieux les identifier, essayez de contracter et relâcher vos muscles.

Petits exercices de musculation

Les boules de Geisha ou les Smartballs sont connues pour leur vertu de stimulation et musculation des muscles vaginaux. Prêtez une attention particulière à la qualité de celles-ci et évitez les produits bon marché. Elles s'enfilent comme des tampons en laissant bien dépasser la cordelette afin de pouvoir les extraire facilement. Une fois insérées, elles doivent être coincées et ne plus bouger. Vous devez pouvoir marcher facilement sans qu'elles ne vous gênent.

L'idéal est de les porter au moins une fois par jour lors d'une promenade (environ 2 heures) ou à chaque fois que vous avez un trajet à pied à effectuer. Sans vous en rendre compte, vos muscles travaillent. Votre vagin se contracte afin de ne pas laisser les boules glisser. Vous pouvez également intensifier l'exercice en faisant des séries de contractions autour de ces boules.

Pour muscler cette zone, le principe le plus simple consiste à contracter et décontracter. Commencez par des petites séries de 25 pour aboutir à de plus longs exercices. Effectuez plusieurs enchainements de 3 à 5 séries par jour. C'est efficace et cela est discret. Profitez d'être assise devant votre bureau, un coup de fil pour faire une petite série.

Le second exercice consiste à reprendre le premier, mais en y ajoutant un travail sur le contrôle de votre respiration. Commencez par vous allonger et vous détendre. Inspirez profondément et bloquez d'un seul coup. Pendant que vous retenez votre respiration, serrez votre vagin de toutes vos forces. Expirez très lentement en l'accompagnant de l'ouverture progressive du vagin. Relâchez votre corps et recommencez. Cet exercice doit être effectué une cinquantaine de fois au moins 2 ou 3 fois par jour. Si vous avez du mal à percevoir si oui ou non votre vagin est contracté ou décontracté, insérez un doigt pour mieux ressentir le mouvement.

Si vous arrivez désormais à gérer les contractions de votre vagin, passez à cette étape. Celle-ci consiste à réaliser des arrêts dans votre contraction ou décontraction en allant le plus lentement possible. Essayez de décomposer le mouvement en une dizaine de paliers. Imaginez l'éclosion d'une fleur rapportée en dix images.

Une fois par semaine, exécutez vos exercices de contraction en insérant deux doigts. Ainsi vous pourrez juger de l'intensité des contractions. De plus, vous pourrez suivre votre évolution en constatant que vos doigts sont de plus en plus compressés et que vous avez du mal à les retirer de votre vagin pendant l'exercice.

Orgasme du point G et éjaculation

Comme pour l'homme, l'éjaculation et l'orgasme sont deux choses liées mais indépendantes. Elles vont souvent de paire et donc ont été associées, mais peuvent s'exprimer à des intervalles différents.

Chez la femme, il existe trois types d'orgasmes : le clitoridien, l'utérin et le mixte (vaginal ou point G). Le troisième est procuré par un mélange de stimulation clitoridienne et utérine.

Ainsi la pénétration et la caresse clitoridienne associées est la combinaison la plus recommandée pour atteindre l'orgasme par point G.

Cependant il faut savoir qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un orgasme pour que l'éjaculation se produise. Les deux possibilités s'offrent aux femmes. Vous pouvez provoquer une éjaculation sans avoir d'orgasme et cela n'enlève rien au plaisir. Bien au contraire, car cela nous permet d'éjaculer plusieurs fois avant l'orgasme, de manière à vivre comme plusieurs petits orgasmes avant la "libération" lors d'un rapport sexuel.

Par ailleurs, éjaculer sans orgasme peut être un bon moyen d'expérimenter et de débuter. Cela peut paraître certes peu érotique, mais peut être une bonne base pour découvrir son point G. Ne vous focalisez donc pas sur l'orgasme, mais sur ce que vous ressentez en fonction de la stimulation de telle ou telle zone de votre vagin.

Jouer avec l'éjaculation féminine

Lors de vos expériences amoureuses, elle peut devenir un vrai jouet de plaisir et d'excitation, à la manière de l'homme lors de son éjaculation. A force de pratique, votre partenaire saura lorsque celle-ci va intervenir. Il peut alors choisir d'avaler ou ne pas avaler. Elle s'avère souvent plus abondante que celle de la gente masculine. Attention aux draps !

En missionnaire, vous pouvez vous servir de votre jet sur lui, en même temps que votre partenaire éjacule. Cela donne une impression de grand final de vos ébats.

L'éjaculation peut vous donner un pouvoir de domination. En étant au dessus de lui, vous pouvez vous assoir sur lui, présentant votre sexe à son visage. Continuez de vous stimuler le clitoris, jusqu'à ce que le jet apparaisse et éclabousse votre partenaire. Cela peut s'avérer très excitant pour lui et pour vous. De même, vous pouvez vous mettre debout au dessus de lui, vous stimuler et lui éjaculer dessus. Cependant avant de vous lancer dans ce type de pratiques, parlez en avec lui, car cela pourrait le gêner sur le moment, pour finalement vous mettre tous les deux mal à l'aise.

Retenir une éjaculation

Après avoir appris à déclencher une éjaculation, il est important d'apprendre à la contrôler, de manière à ce qu'elle survienne quand vous l'avez désiré. Il se peut que vous n'ayez pas envie de partager cela avec un amant de passage, ou bien que vous ne soyez pas dans le lieu idéal. Vous pouvez tout simplement essayer d'éviter les pratiques ou positions qui vous provoquent une éjaculation habituellement ou vous servir de vos muscles pour la bloquer. Cela demande une bonne musculation. Le fait de retenir une éjaculation peut s'avérer être quelque chose de plutôt frustrant. Il convient donc pour celles qui le souhaitent, d'essayer d'apaiser leur point G.
Cependant il n'est pas très conseillé de retenir trop souvent les éjaculations. Cela peut entrainer des complications d'ordre urinaire comme des infections.

Petits conseils pratiques

Difficile de gérer la quantité d'éjaculat que cela peut entrainer. Selon les femmes ou les moments, elle peut s'avérer être particulièrement abondante. Cela peut paraître peu érotique, mais il faut, si vous en avez la possibilité, préparer le terrain. Vous pouvez utiliser des serviettes ou couvertures que vous réservez pour l'occasion. Amusez vous à attribuer une serviette spéciale qui ne ressemble pas à un vieux torchon pris sur le tas, mais qui a été spécialement choisie pour l'occasion. Il faut qu'elle soit épaisse et suffisamment large pour couvrir une zone importante. La manière la plus efficace reste de protéger votre matelas à l'aide d'une alaise, un drap housse plastifié d'un côté, placée sous le drap.

Vous pouvez aussi viser votre partenaire, mais cela n'évite pas au lit de se retrouver trempé. Avaler peut être une bonne option si votre partenaire aime cela. Vous pouvez également choisir un endroit tel que la douche ou l'extérieur qui ne nécessite pas de faire attention à l'après éjaculation.

 

Références : Roomantic - la sexualité au féminin