CEDES

Le point G

L'actualité du 3 avril 2009

Le point G est une zone sensible située à l'intérieur du vagin qui gonfle lors de sa stimulation, se remplissant ainsi de l'éjaculat féminin qui sera ensuite expulsé. Ce phénomène est appelé éjaculation féminine.

Le point G, mythe ou réalité ?

Contrairement à l’orgasme masculin, démonstratif par des effets visibles tels que le fait qu'il bande et éjacule, celui de la femme paraît plus cérébral. L'intérêt porté à celui-ci par les gynécologues, sexologues et autres médecins, n'est venu que très tardivement. On a alors commencé à entendre parler d'éjaculation féminine.

Toutes les théories établies sur le plaisir féminin ont alors été remises en question. Les recherches ont donc été approfondies sur la provenance de ce liquide éjaculé. D'où vient-il ? Quelles glandes le sécrètent ? Pourquoi toutes les femmes n'éjaculent pas ? Tant de questions sans vraie réponse…

Le nom « Point G » vient du nom du médecin Ernst Grafenberg qui parvint en 1950, à donner une première élucidation à ce mystère. Il s'agirait d'une zone sensible située à l'intérieur du vagin qui gonflerait lors de sa stimulation et provoquerait l'émission d'un liquide. C'est alors qu'on commença à parler d'un plaisir féminin interne lors du coït. Mais voilà… A l'époque, les femmes sont sous la domination des hommes. Les féministes ne jurent que par le plaisir clitoridien, qui serait le seul, selon elles, à apporter l'orgasme à une femme. Elles remettent donc en question ce "Point G". Cela ne serait que pure invention des conservateurs pour ne pas que les gens s'éloignent du plaisir vaginal reproducteur. Ce n'est que dans les années 80 que l'on approfondit la théorie du point G. On découvre l'existence de glandes para-urétrales qui formerait une mini prostate féminine. Elle fonctionnerait de la même manière que celle d'un homme. La stimulation de cette zone provoquerait une jouissance vaginale intense et déclencherait ce phénomène d'éjaculation féminine.

Le plaisir vaginal

Beaucoup de personnes pensent qu’il y a plusieurs catégories de femmes : les clitoridiennes, les vaginales, et les anales (plus minoritaires, mais existantes). Cela est totalement faux. Chaque femme peut prendre du plaisir et avoir un orgasme par stimulation de ces zones. Le fait qu’une femme soit plus ou moins sensible et réceptive à un endroit, vient de son expérience sexuelle et des partenaires qu’elle aurait eus. Anatomiquement, toutes sont constituées de manière égale. Ce sont les habitudes sexuelles qui font qu’une zone est plus érogénisée qu’une autre.

Une grande majorité de la gente féminine se réfugie dans le plaisir clitoridien, plus facile à obtenir. Le vagin n’est pas la zone la plus sensible du corps comparé au clitoris et à l’anus. Il y a deux manières d’obtenir un orgasme vaginal : par stimulation du point G ou du fond du vagin (zone du col de l’utérus). Le second est obtenu par sensibilité générale de l’appareil reproducteur. Les vas-et-viens d’une pénétration profonde fait qu’il donne des sensations très fortes.

Localiser le point G et développer sa sensibilité peut vous apporter des orgasmes très intenses. Le plaisir vaginal ne peut s’obtenir avec n’importe quel partenaire. Le fait que l’homme s’introduise dans le corps de la femme n’est pas anodin. Cela donne l’image d’une certaine violence, et pour certaines, une douleur. Il y a également une idée de possession (« Prends-moi!»). Dans un couple, le coït renvoie à un désir de fusion entre deux êtres. D’un point de vue émotionnel, il est beaucoup plus fort que le plaisir clitoridien, qui est quelque chose d’externe. Il est plus éprouvant à vivre et peut provoquer des crises de sanglots post-orgasmiques. Si cela vous arrive, ne vous inquiétez pas, cela est tout à fait normal. La tension de votre corps se relâche. Vous vous remettez de ces émotions intenses. Ce plaisir est le plus psychologique de tous. Il est inconsciemment lié à ce que vous éprouvez vis-à-vis de votre partenaire. Ainsi qu’à sa manière de s’y prendre bien sûr.

L’intensité du plaisir ressenti est dépendante des muscles de votre périnée, qui se contractent. Plus ceux-là sont développés, plus votre orgasme sera long et fort.

De plus, le fait de savoir contracter et relâcher celui-ci, vous fait prendre conscience de ses agissements, lors d’un rapport sexuel, plus encore lors de l’orgasme.

L'éjaculation féminine : fruit du point G

Selon les cultures, il a été prouvé que l’éjaculation féminine est plus ou moins admise et pratiquée. Par exemple, en Afrique Centrale, cela est très courant. L’éjaculat est produit par la prostate féminine. Le point G est défini comme étant cette fameuse prostate et le réseau de tissu érectile qui inclut le clitoris, une partie prés de l’anus et une partie située sous la vulve. Il entoure la prostate ainsi qu’une grande partie du canal de l’urètre. Lorsqu’il est stimulé, ce tissu se gorge de sang et grossit. On dit que le Point G est excité. Les glandes prostatiques sont pleines d’éjaculat. On peut facilement le sentir à travers la paroi vaginale. Pour résumer, le Point G n’est pas un bouton magique sur lequel il faut appuyer mais plutôt un organe que l’on peut sentir et stimuler.

Les tailles du point G de chaque femme varient en taille. Ainsi lors de la stimulation aucun ne gonfle de façon identique. Il n’y a pas de proportions normales ! On entend beaucoup parler de femmes qui ne trouvent pas leur point G. Toutes les femmes en ont un ! Mais il ne suffit pas d’appuyer une fois dessus pour que l’éjaculation féminine s’effectue instantanément. La sensibilité de celui-ci varie d’une femme à une autre. Comme cette zone est finalement plutôt méconnue, elle s’est endormie. Il faut du temps pour la réveiller. Les femmes qui connaissent l’éjaculation féminine affirment qu’il n’y a pas d’orgasme plus intense, ni plus satisfaisant que celui qui accompagne l’éjaculation.

 

Références : Roomantic - la sexualité au féminin